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Nom: |
john jr burke |
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Ville: |
gatineau |
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Numéros: |
28 |
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personnes
engagÉes |
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1198 |
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Chaque enfant a le droit de se sentir en sécurité à la maison, à l'école, dans son équipe sportive ainsi que dans la collectivité. L'intimidation n'est pas une souffrance nécessaire dans la vie d'un jeune.
Afin d’empêcher ce grandissant fléau d’atteindre d’autres victimes, il faut intervenir immédiatement. Nous devons prendre des mesures pour l’éliminer. La première étape consiste à reconnaître l'existence du problème d'intimidation.
Naturellement nous ne sommes pas des spécialistes dans ce domaine, seulement une jeune famille soucieuse du bien de nos enfants qui tente de faire une différence auprès de notre communauté et des jeunes qui nous sont chers. Si cette initiative ne peut aider qu’un seule jeune alors nous aurons accomplis notre mission. Aidez-nous à contrer l’intimidation.
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Qu'est-ce que l'intimidation?
L’intimidation est l’usage répété de son pouvoir et de ses forces pour faire du mal ou nuire à quelqu’un. C’est donc un rapport de force inégale.
C’est une forme d'agressivité qui s'exerce dans le contexte d'une relation. Le jeune qui commet des actes d'intimidation se sert de l'agressivité et du contrôle pour conserver une position de pouvoir par rapport à sa victime. Avec le temps, le déséquilibre de pouvoir dans la relation et sa dynamique se renforcent. La victime devient piégée dans une relation de violence. Ce problème peut aussi survenir entre des groupes de jeunes.
Voici les principaux éléments de l'intimidation
- déséquilibre de pouvoir : un jeune a plus de pouvoir que l'autre (du moins c'est ainsi que les jeunes dans la situation d'intimidation le perçoivent);
- actes blessants : des actes blessants sont commis (physiques ou psychologiques – voir le tableau ci-bas);
- actes directs et indirects : les actes blessants sont commis devant la victime ou dans son dos;
- comportement répétitif : les actes blessants sont répétés, de sorte que le ou la jeune qui en est victime a de plus en plus de difficulté à s'en sortir.
Se taquiner, se bousculer amicalement et même faire semblant de se battre ne sont pas considérés comme des actes d'intimidation lorsque les deux jeunes sont consentants.
Droit au cœur. Comme toute forme de violence, l‘intimidation est grave et peut avoir des conséquences multiples tant pour les personnes qui sont victimes, agresseurs ou témoins.
En finir avec l’intimidation
L’INTIMIDATION, pour quelle raison que ce soit, est INACCEPTABLE. Qu’il s’agisse de traiter une personne de nom, de taquinage, d’exclusion, d’abus physique, de menacer ou de cyber-intimidation, le mal que l’intimidation peut causer est très sérieux. Peu importe la manière dont on s’y prend pour participer à la prévention, voir l’élimination de l’intimidation, voici quelques messages clés dont nous devons nous rappeler :
- L’intimidation existe au cœur des communautés, pas seulement dans les écoles. Tout le monde peut jouer un rôle en ce qui a trait à contrer l’intimidation dans nos collectivités;
- Isoler le problème de l’intimidation et le garder sous silence ne permet pas aux individus autour de nous d’en être au courant. Ce n’est qu’en brisant la loi du silence et en informant les gens que des solutions pour prévenir ce problème peuvent naître;
- L’engagement et les initiatives des jeunes sont des caractéristiques très importantes pour la prévention de l’intimidation, car vous êtes les leaders de demain et c’est en grande partie vous qui faites la différence;
- Chacun a le droit d’être respecté et a la responsabilité de respecter les autres en retour, que ce soit en personne ou en ligne.

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Qui est à risque d’être intimidé?
Tous sont à risques. Les collectivités devraient encourager les enfants et les adolescents à accepter les différences qui existent dans la communauté.
Pourquoi toi? Ça aurait pu en effet être quelqu’un d’autre. Tu t’es peut-être trouvé en mauvaise compagnie au mauvais moment et au mauvais endroit.
Tous les prétextes sont… mauvais. Il y a un tas de raisons qui peuvent servir de prétextes à intimider une personne. Si tu te fais intimider, cela ne signifie pas que tu es plus « ceci » et moins « cela » qu’un autre. Personne n’est parfait, ni toi, ni la personne qui t’intimide, ni les autres. Chacun a des petits défauts!

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Comment l'intimidation change-t-elle avec l'âge?
À mesure que les enfants grandissent, la nature de l'intimidation change et la variété des actes d'intimidation augmente. Souvent, la nature de l'intimidation correspond à d'importants changements qui surviennent à l'adolescence. Tandis que des actes d'intimidation physiques, psychologiques et sociaux peuvent déjà être présents chez des enfants dès l'âge de quatre ans, d'autres comportements intimidateurs apparaissent uniquement lorsque les enfants deviennent adolescents. Par exemple, le harcèlement sexuel et l'agression dans les fréquentations amoureuses commencent habituellement à la fin du primaire et deviennent plus fréquents durant le secondaire lorsque le corps des jeunes change et que ceux-ci commencent à s'intéresser aux fréquentations amoureuses. Même si les tendances individuelles en matière d'agressivité varient, le tableau qui suit montre les catégories générales des actes d'intimidation parmi les adolescents, à la fin de l'école primaire et à l'école secondaire.
Types d'intimidations selon l'âge

Quelles sont les formes d'intimidation?
* Violence dans les fréquentations amoureuses : actes physiques ou verbaux consistant notamment à saisir, à pousser ou à frapper la victime, à faire circuler des rumeurs à son sujet et à la couvrir d'injures.
** Harcèlement sexuel : se produit lorsqu'une personne ou un groupe fait du tort à une autre personne en tenant des propos sarcastiques envers elle ou en parlant de questions sexuelles délicates, en faisant courir des rumeurs ou des messages à caractère sexuel, en faisant des commentaires homophobes, en évaluant les parties sexuelles de son corps ou en la couvrant d'injures de nature sexuelle, en racontant des blagues à contenu sexuel et en la touchant de façon sexuelle sans son consentement.
*** Intimidation fondée sur l'appartenance ethnoculturelle : tout comportement physique ou verbal utilisé pour blesser une autre personne à cause de son origine ethnoculturelle (culture, couleur de la peau ou religion).
Cyber intimidation
Les technologies de la communication et de l'information permettent à l'intimidation d'affecter les jeunes à l'école et à la maison. Lacyber intimidation désigne l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (courriel, téléphones cellulaires, messages sous forme de texte envoyés par téléavertisseurs, sites Internet, messagerie instantanée) pour menacer physiquement, harceler verbalement ou exclure socialement une personne ou un groupe. L'utilisation de ces technologies pour diffuser des photographies et des messages malveillants permet à l'intimidateur d'atteindre beaucoup de personnes tout en restant anonyme.

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Combien d'adolescents en intimident d'autres?
Garçons
- De la 6e année au secondaire 2 (généralement de 11 à 13 ans), 42 % ont dit avoir commis des actes d'intimidation au cours des deux mois précédents.
- Du secondaire à la première année de cégep (généralement de 14 à 17 ans), 41 % ont dit avoir commis des actes d'intimidation au cours des deux mois précédents.
- Entre l'âge de 11 et 18 ans, 19 % ont joué un rôle dans des actes d'intimidation fréquemment et régulièrement.
Filles
- De la 6e au secondaire 2 (généralement de 11 à 13 ans), 23 % ont dit avoir commis des actes d'intimidation au cours des deux mois précédents.
- Du secondaire 3 à la première année de cégep (généralement de 14 à 17 ans), 21 % ont dit avoir commis des actes d'intimidation au cours des deux mois précédents.
- Entre l'âge de 11 et 18 ans, 4 % ont joué un rôle dans des actes d'intimidation fréquemment et régulièrement.

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Combien d'adolescents sont victimes d'intimidation?
Garçons
- De la 6e année au secondaire 4 (généralement de 11 à 15 ans), de 10 à 13 % ont dit avoir été victimes d'intimidation une ou deux fois par mois ou plus, la proportion ayant atteint un sommet en secondaire 4.
Filles
- De la 6e année au secondaire 4 (généralement de 11 à 15 ans), de 4 à 11 % ont dit avoir été victimes d'intimidation une ou deux fois par mois ou plus, la proportion ayant atteint un sommet en secondaire 2.
Intimidation fondée sur l'appartenance ethno culturelle
- Élèves de 6e année au secondaire 2, de 8 à 19 % ont été victimes d'intimidation à cause de leur appartenance ethnoculturelle.
- Élèves du secondaire 3 à la première année de cégep, 21 % des élèves provenant de groupes minoritaires ont été victimes d'intimidation à cause de leur appartenance ethnoculturelle.

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Combien d'adolescents sont témoins d'intimidation?
Ce ne sont pas tous les jeunes qui sont directement touchés par des incidents d'intimidation, mais beaucoup d'entre eux y sont mêlés d'autres manières – certains en tant que spectateurs, d'autres en encourageant l'intimidation et d'autres encore en essayant d'y mettre fin :
- 85 % des incidents d'intimidation sont commis en présence d'autres jeunes.
- Les autres jeunes essaient de mettre fin à l'intimidation dans 11 à 19 % des cas. Lorsque quelqu'un s'interpose, il aide à stabiliser la situation et à réduire le déséquilibre de pouvoir.
Dans plus de la moitié des cas où d'autres jeunes interviennent, l'intimidation cesse en
10 secondes! – Hawkins, Pepler& Craig, 2001
ENSEMBLE, COMBATTONS L’INTIMIDATION

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Quoi faire si tu es victime d’intimidation (ou si quelqu’un de ton entourage en est victime)
La toute première priorité est toujours ta sécurité. N’oublie pas que tu ne mérites pas de te faire intimider et que tu dois essayer de trouver une solution plutôt que de te faire des reproches.
Voici quelques stratégies qui pourraient t’aider.
- Dis à l’intimidateur d’arrêter. Trop souvent, les intimidateurs continuent de blesser leurs victimes sans que personne ne leur dise d’arrêter.
- Éloigne-toi. Ne les laisse pas s’approcher de toi. Si tu t’éloignes d’eux ou que tu les ignores, tu leur montres que l’intimidation n’est pas une interaction acceptable.
- Protège-toi. Parfois, il faut réagir à la situation. Si on te blesse physiquement, protège-toi en évitant de croiser l’intimidateur et signale l’abus!
- Parle à un adulte en qui tu as confiance. Tu ne mérites pas de te faire intimider. Le fait d’en parler à quelqu’un peut t’aider à trouver la meilleure solution pour régler le problème. Il se peut qu’il soit nécessaire de communiquer avec le service de police de ta communauté. Dans la plupart des cas, des adultes doivent intervenir pour aider à résoudre le conflit.
- Trouve des occasions de rester proche des amis qui te traitent avec respect. Découvre tes intérêts et participe à des activités scolaires ou communautaires telles que les sports, le théâtre, les arts, le bénévolat ou les services communautaires. Tu vas vite réaliser que les autres membres de ta collectivité t’apprécient comme tu es.
L’impression d’être seul. Si tu vis de l’intimidation, il se peut que tu aies l’impression d’être le seul à qui cela arrive. Il existe des moyens de briser ce sentiment de solitude.
Une personne qui vit de l’intimidation n’en sera pas nécessairement victime toute sa vie. Par contre, les blessures de l’âme peuvent perdurer un certain temps.
Chaque personne réagit différemment mais il se peut que :
- tu t’isoles;
- ton estime personnelle soit diminuée;
- tu aies des symptômes physiques (maux de ventre, de tête);
- tu aies peur et éprouves de l’anxiété, tout particulièrement à l’égard de certaines personnes ou à propos des endroits et des moments où l’intimidation se produit;
- tu aies de la difficulté à te concentrer;
- que ton rendement scolaire diminue, que tu te désintéresses de l’école ou penses à décrocher;
- tu aies des idées noires.
Ce qui va davantage toucher les jeunes victimes de cyber intimidation, c’est quand celle-ci aura des conséquences dans leur vie réelle :
- L’atteinte à sa réputation;
- La peur de la mise à exécution des menaces.
Les solutions magiques pour éviter les situations d’intimidation n’existent pas.
Un moyen peut être efficace dans une situation et ne pas l’être dans l’autre. L’idée, c’est de ne jamais t’isoler avec le problème que tu vis et de choisir des moyens pour que cela cesse. Tu ne peux pas arrêter la pluie de tomber, mais tu peux sans doute te mettre à l’abri pour ne pas être mouillé.
Rappelle-toi que :
- tu n’es pas responsable des comportements d’intimidation qu’une personne commet à ton égard;
- l’intimidation est une forme de violence et que la violence n’est jamais acceptable, peu importe les circonstances;
- tu n’es pas voué à être victime d’intimidation toute ta vie : tu peux agir pour ne pas rester là-dedans.
Affirmatif! S’affirmer n’est pas couvrir l’autre d’injures et l’intimider à son tour. C’est
exprimer clairement que tu n’es pas d’accord avec ce qui se passe. C’est montrer que tu trouves la situation inacceptable. S’affirmer, c’est faire quelque chose pour t’en sortir.
D’un air décidé. Lorsqu’une personne t’intimide, elle ébranle ton assurance. Il se peut qu’il te soit difficile de te montrer sûr de toi. Tu peux faire attention à ta posture, ton ton de voix et la façon avec laquelle tu t’adresses aux gens. Cela peut faire une différence!
Comme sur le dos d’un canard. Lorsqu’une personne t’intimide, elle cherche à te faire réagir. Parfois, il faut continuer son chemin sans y porter attention et ignorer
la personne. Par contre, si une personne utilise de la violence physique, tu ne peux pas choisir d’ignorer. Il faut agir.
Ton système d’alarme personnel. Fie-toi à ton instinct. Tu es sans doute la personne qui peut le mieux reconnaître les situations où il y a plus de risques d’être intimidé.
As-tu l’habitude de te retrouver dans des endroits sans surveillance ou avec des gens que tu connais moins bien et en qui tu n’as pas confiance? Es-tu à l’écoute de ton « système d’alarme personnel » qui t’avertit des dangers?
La loi du silence. T’isoler et garder le silence ne permet habituellement pas aux personnes qui t’intimident d’arrêter. Si tu ne dis rien, tes amis ou les personnes qui t’entourent n’en sauront rien et ne pourront pas t’aider. Il faut briser la loi du silence et en parler. Tu peux consulter un adulte de ton entourage qui t’aidera à trouver des moyens pour te protéger et mettre fin à une situation inacceptable.

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Quoi faire si tu es témoin d’intimidation
Une personne témoin d’intimidation, même si elle n’est pas concernée directement, peut se sentir mal à l’aise dans une telle situation.
Être témoin peut t’amener à :
- éviter d’être ami ou d’entretenir une relation avec une personne qui est victime par crainte de te faire intimider à ton tour;
- encourager la personne qui intimide ou réagir positivement à ses commentaires ou ses gestes même si tu ne les approuves pas;
- te sentir coupable de ne pas aider la personne qui est victime;
- te sentir impuissant devant ce qu'il se passe;
- jouer à l’autruche et choisir de ne rien faire.
Être témoin d’une situation d'intimidation ou apprendre qu’une telle situation s’est produite ou se répète peut être très déstabilisant. En tout temps, rappelle-toi que tu peux faire bien des choses pour un ami ou une personne touchée par l'intimidation mais que ton rôle n’est pas celui d’un sauveur. Tu as tes propres limites. Tu n’as pas à porter le
poids de la situation.
Être témoin d'intimidation peut te faire vivre toutes sortes d’émotions. Tu dois t’en occuper en parlant à quelqu’un. Qu’il s’agisse d’un ami ou d’une autre personne, il existe des moyens d’aider cette personne tout en respectant tes propres limites. N’hésite surtout pas à aller chercher du support auprès d’un adulte de confiance que ce soit pour t’aider à aider un ami ou t’aider toi à gérer les émotions que cette situation suscite et:
- ne participe pas à l'intimidation;
- n'encourage pas le jeune qui intimide;
- offre ton soutien au jeune qui est victime d'intimidation;
- encourage les autres témoins à joindre leurs forces pour dénoncer l'intimidation.

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Tu intimides – Tu commets des gestes d’intimidation
S’il t’arrive d’avoir des comportements d’intimidation envers les autres, prends le temps de réfléchir à ce que cette situation peut engendrer comme conséquences :
- tu peux te retrouver plus isolé car la popularité qu’apporte l’intimidation a bien souvent une fin; avec l’âge et la maturité les autres peuvent trouver tes gestes et tes commentaires moins drôles, avoir peur
d’entretenir une amitié avec toi ou en avoir assez d’être complices;
- tu peux te retrouver devant quelqu’un qui décide de se défendre (physiquement ou psychologiquement) ou de se venger;
- tu n’apprends pas à prendre ta place adéquatement, ce qui pourrait
éventuellement t’amener des difficultés dans d’autres domaines de ta vie(travail, relations avec les amis);
- tu perds du temps pour l’essentiel (études, amis, travail);
- tu subis des conséquences scolaires (conflits avec les professeurs, expulsion);
- tu peux avoir des conséquences légales car aux yeux de la loi,
l’intimidation est un acte criminel;
- dans le cas de la cyber intimidation les fournisseurs Internet peuvent poser des actions auprès des gens qui ne respectent pas les règles d’utilisation;
- certains comportements de cyber intimidation peuvent également être punissables par la loi.
Remise en question. Si l'intimidation te permet d’obtenir ce que tu désires, tu perds néanmoins quelque chose. L'intimidation finit toujours par avoir des conséquences désagréables pour toutes les personnes impliquées.
Tes gains versus tes pertes. Tu perds peut-être plus à continuer d’être violent qu’à changer. Identifie:
- le pourquoi tu utilises des comportements violents;
- les situations qui t'amènent à utiliser la violence;
- les conséquences que ces comportements ont sur toi;
- ce que les personnes ressentent lorsqu’elles sont victimes de violence.
Résolution de problème. Si tu souhaites connaître des moyens acceptables d'exprimer ce que tu vis plutôt que d’utiliser l'intimidation:
- accepte que tu as un problème;
- parle de tes difficultés avec des gens en qui tu as confiance;
- pense aux avantages que tu aurais à changer;
- répare certaines de tes erreurs;
- prends le temps d’identifier les signaux qui t’indiquent que tu es sur le point d’utiliser l'intimidation;
- trouve des moyens plus appropriés de répondre à tes besoins;
- fais appel aux ressources mises à ta disposition comme Tel-jeunes, les intervenants de ton école ou des organismes spécialisés dans la gestion des comportements d'intimidation.

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Tu as un rôle à jouer – que tu sois victime ou témoin
Bouche non cousue. Le meilleur allié des agresseurs est le silence. Certaines personnes peuvent même être prêtes à se rendre très loin dans leurs actions pour que le silence soit préservé! Par contre, tant que le silence est maintenu, les personnes qui commettent des agressions sont à l’abri de toute conséquence, les gestes de violence
peuvent se répéter et le nombre de victimes augmenter.
Rapporter versus signaler. Il y a une différence entre rapporter une situation c'est-à-dire révéler de l'information dans le but de nuire ou de faire punir une personne (stooler) et signaler une situation dans le but de recevoir de l’aide ou d'aider une autre personne. En somme, signaler une situation permet :
- à un adulte ou une personne en relation d’autorité de protéger quelqu’un qui est victime de violence;
- d’offrir à chacun (la personne qui commet des gestes de violence et celle qui en est victime) la possibilité de recevoir une aide appropriée à sa situation.
Signaler peut parfois être très difficile parce que la victime :
- peut se croire responsable de l’agression (alors que ce n’est pas le cas);
- a souvent peur de ne pas être cru;
- peut préférer essayer de s’en sortir seule ou tenter de se convaincre que le temps arrangera les choses;
- peut être liée ou attachée à la personne qui l’a agressée;
- a peur et se retrouve souvent dans une situation où il y a des menaces et/ou du contrôle;
- est consciente que signaler peut amener la personne qui a commis les gestes à se retrouver avec des conséquences, des poursuites ou même parfois des sentences d’emprisonnement;
- se replonge dans des événements difficiles et vit toute une gamme d’émotions (peur, colère).
Mieux vaut tard que jamais. Signaler une situation de violence comme l'intimidation peut prendre du temps. Certaines personnes font ce choix plusieurs années après l’agression pour se libérer d’un poids trop lourd à porter.
Conseils pratiques aux adultes pour aider les adolescents
L'adolescent qui vient vous demander de l'aide a peut-être besoin de paroles d'encouragement en plus de conseils pratiques. Essayez certaines des suggestions qui suivent, en vous servant de votre jugement pour les adapter aux circonstances :
Si l'adolescent est victime d'intimidation, vous pouvez lui suggérer ce qui suit
- Reste calme et essaie de ne pas montrer que tu es contrarié. Essaie de ne pas réagir en te mettant en colère, car cela peut empirer les choses.
- Regarde la personne droit dans les yeux et dis-lui que tu n'aimes pas ce qu'elle fait.
- Aussitôt que tu le peux, va voir un adulte en qui tu as confiance et raconte-lui ce qui s'est passé. C'est ton droit d'être en sécurité.
- Reste près des jeunes sur qui tu sais que tu peux compter pour prendre ta défense.
- Ne va pas dans les endroits où tu sais que tu peux te faire intimider.
- Si l'intimidation se poursuit, éloigne-toi et va voir d'autres jeunes ou demande à quelqu'un de t'aider.
Si l'adolescent est témoin d'intimidation, vous pouvez lui suggérer ce qui suit
- Interpose-toi et prends la défense de la personne à qui on fait du tort. Personne ne mérite d'être intimidé. Tu peux apporter ton aide en disant à l'intimidateur d'arrêter.
- Réconforte la personne à qui on a fait du tort et dis-lui que ce qui s'est passé n'était pas juste ou mérité.
- Si cela ne marche pas tout de suite ou si tu as peur de dire ou de faire quelque chose tout seul, demande à un adulte en qui tu as confiance de t'aider.
- Aide le jeune qui est victime d'intimidation en te montrant amical. Invite-le à participer à tes activités à l'école. Cela lui permettra de se sentir moins seul.
Voici certaines paroles d'encouragement qu'on peut dire à l'adolescent
- Même si tu en as peut-être l'impression, la situation n'est pas désespérée. On peut faire quelque chose pour mettre fin au comportement qui te cause du tort. Je vais t'aider.
- Souviens-toi que si tu t'éloignes pour aller chercher de l'aide, tu fais partie de la solution, alors que si tu restes sur les lieux et continues d'être spectateur, tu fais partie du problème.
- Rends-toi compte que tu peux contribuer à améliorer ton école, ton équipe sportive ou ta collectivité en prenant des mesures pour mettre fin à l'intimidation.
Votre rôle : comment les adultes peuvent aider
L'intimidation n'est pas un problème que les jeunes peuvent résoudre tout seul. Il s'agit d'un rapport de force qu'il est difficile de changer sans l'aide d'un adulte. Dans la plupart des cas, il ne faut que quelques minutes pour mettre fin au comportement d'intimidation, surtout si l'on agit immédiatement et toujours de la même façon.
Si vous êtes témoin d'un incident d'intimidation, parlez avec les jeunes qui sont agressifs, faitesleur comprendre le tort qu'ils causent et demandez-leur de réparer le tort auprès des jeunes qui ont souffert de leur comportement. Cela permet généralement de rompre le cycle.
Cependant, la plupart des incidents d'intimidation se produisent en votre absence. Lorsqu'on vous en parle, il faut prendre la situation très au sérieux, étant donné que les jeunes ne décident d'en parler aux adultes qu'en dernier ressort.
Dans un petit nombre de cas, le comportement du jeune intimidateur est un problème chronique qui nécessite l'intervention de la famille et l'aide d'un professionnel du domaine de la santé.
Si vous êtes un parent ou un tuteur
- Écoutez toutes les plaintes faites par l'adolescent au sujet de l'intimidation et réagissez-y, même dans les cas qui peuvent sembler insignifiants, comme des injures.
- Parlez aux adultes qui étaient en charge lorsque l'intimidation est survenue afin de trouver des façons de remédier à la situation et d'empêcher d'autres problèmes de survenir.
- Mettez fin aux comportements d'intimidation qui surviennent à la maison. Il est important de toujours intervenir de la même manière!
- Examinez la façon dont vous traitez les autres et dont vous permettez aux autres de vous traiter. En tant que modèle, vos actions et réactions peuvent influencer la manière dont les adolescents interagissent.
Si vous êtes un adulte ayant la responsabilité d'adolescents (p. ex. un enseignant ou un entraîneur)
- Écoutez toutes les plaintes faites par les adolescents et les parents au sujet de l'intimidation et réagissez-y, même dans les cas qui peuvent sembler insignifiants, comme des injures. Il est important de toujours intervenir de la même manière!
- Soyez attentifs aux interactions sociales des jeunes dans le groupe. Lorsque vous formez des sous-groupes, séparez les jeunes qui ont tendance à avoir des rapports négatifs entre eux.
- Placez les jeunes qui ont tendance à être exclus dans un groupe où ils seront acceptés. Essayez de ne pas créer de situations qui favoriseront la victimisation des adolescents à risque (p. ex. choisissez les membres de l'équipe et les partenaires dans un groupe).
- Examinez la façon dont vous traitez les autres et dont vous permettez aux autres de vous traiter. En tant que modèle, vos actions et réactions peuvent influencer la manière dont les jeunes interagissent.
If you are an adult responsible for young people (e.g. a teacher or coach)
- Listen and respond to all complaints from youth and parents about bullying, even the seemingly trivial ones such as name-calling. Consistency matters!
- Be aware of the social interactions among the youth in the group. Arrange groupings to separate youth who tend to have negative interactions with others.
- Place youth who tend to be left out of groups into one where they will be accepted. Try to avoid situations that will victimize at-risk youth (e.g. picking teams or group partners).
- Consider how you treat others and how you allow others to treat you. As a role model, your actions and reactions can influence how youth relate to each other.
- Place youth who tend to be left out of groups into one where they will be accepted. Try to avoid situations that will victimize at-risk youth (e.g. picking teams or group partners).
- Consider how you treat others and how you allow others to treat you. As a role model, your actions and reactions can influence how youth relate to each other.
Ces conseils et information ont été compilés à partir d'une variété de ressources sur l'intimidation et doivent être considérés comme des propositions sur la façon de réagir dans la plupart des cas d'intimidation. Si vous désirez obtenir des conseils supplémentaires, veuillez consulter les documents cités à la fin du présent feuillet d'information ou consulter une personne à qui vous pouvez faire confiance.

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